La Mort programmée des dark stores et donc la fin du Quick commerce ?


Sauf accident et suite à la révolte des mairies, le gouvernement va déposer un décret et un arrêté pour classifier les locaux du quick commerce en tant qu'entrepôts et donc permettre aux mairies de les interdire du paysage urbain par incompatibilité avec le PLU des centes villes prévus pour le commerce de proximité avec des points de vents physique.

Les dark stores qui sont pour la grande majorité situés en centre-villes vont donc devenir illégaux et devront trouver des alternatives moins bien placées (banlieu). 

Sauf que voila, leur business model est fondé sur la livraison en moins de 15 minutes d'où le terme Quick commerce.

Les acteurs du quick commerce, privés de dark store bien positionnés n'auront donc pas d'autre choix que de:

A -   Arrêter l'activité Quick Commerce.


En effet, les acteurs du quick commerce brûlent déjà plus de cash qu'ils n'en apportent

Dans la course du quick commerce qui n'est rien autre qu'une course ou le premier à écraser la concurrence est le grand gagnant a grand renfort de levée de fonds ( concept startup "the winner take it all" ou  Blietzscaling ) 

Sauf que depuis le COVID, les investisseurs en capital risque (VC) se sont pas mal calmés (à juste titre, nous en parlions dans la bulle startup).

Faute de levée de fond spectaculaire, les acteurs du quick commerce n'ont eu donc pas d'autres solutions que de réduire la voilure et licencier fortement ( Cajoo, Gorillas, Flink, Dija, Getir, .. )

Ce dernier coup de massue administratif serait bien le dernier pour nombre d’acteurs du quick commerce qui devront mettre la clé sous la porte.


B - Pivoter son modèle de Quick Commerce ? 


C'est le principe même de toute startup de pivoter afin de trouver son business model.

Des Dark stores en périphéries des villes impliquent:

- une prolongation des délais de livraisons (passage 15 -> 30min).  Pour autant cela reste rapide et pas incompatible avec leur business model.

- des frais plus élevé en logistique et empreinte carbone.

- un partenariat avec les marchands pour gérer leur logistique produit ? (comme le fait la livraison de repas)



Ce que pense Cocote du Quick commerce


Cocote se positionne en alternative au quick commerce car nous pensons que:

  • le dynamisme des centre-villes doit être préservé et donc que le commerce de proximité doit être privilégié.
  • le marchand doit être mis en avant et intégré à la solution de digitalisation.
  • la logistique actuelle crée par le quick commerce est à revoir (écologie / encombrement)

à notre sens, le rôle des startups n'est pas d’occulter les marchands avec un service en doublon type 'boite noire' mais au contraire de promouvoir la visibilité des marchands (horaire, catalogues..) et de favoriser les relations consommateurs <-> marchands comme nous le faisons sur Cocote.

En effet le marchand:

  • a déjà un stockage produit bien positionné
  • connait ses produits et est capable d'en assurer le conseil et le sav.
  • connait sa clientèle et peux proposer un service personnalisé

Par contre, oui le marchand pourra difficilement proposer un produit à 2h du matin, cela ne veux donc pas dire pour autant que le quick commerce n'a pas d’intérêt mais il est important que le quick commerce intègre les marchands dans son mode de fonctionnement.